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Mouvement d’humeur au ministère des Mines et Energie : les travailleurs dénoncent la gouvernance du ministère

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  • Au cours d’une conférence de presse organisée par le SYNATRAME
  • Le syndicat déplore le manque de vision dans les plans de carrière des agents
  • Plusieurs difficultés minent le bon fonctionnement du secteur minier
  • Rendre effective la présence permanente des agents sur la mine industrielle
  • Créer une fonction publique minière et énergétique

Le jeudi 19 janvier 2023 à Ouagadougou, le Syndicat national des travailleurs des mines et de l’énergie (SYNATRAME) a organisé une conférence de presse sur leurs conditions de travail. Il s’est agi pour les responsables de ce syndicat, de dénoncer les difficultés auxquels les travailleurs du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières (MEMC) sont confrontés exprimer leurs ras de bol sur la gestion du ministère et présenter le contenu de leur plateforme revendicative.

A l’entame de la conférence, le Secrétaire général (SG) du SYNATRAME Augustin Sebgo a listé plusieurs difficultés dans le fonctionnement du ministère. Selon ce dernier « Malgré le grand apport du secteur de l’énergie et des mines, le pays connaît des difficultés majeures » . Les difficultés sont entre autres, l’impossibilité d’effectuer certaines missions de suivi contrôle et d’inspection, l’accentuation de l’anarchie dans le sous secteur de l’exploitation artisanale, etc.

« A ce jour les missions de suivi et contrôle ne sont pas effectuées, faute de moyens parce-que notre budget dépend du budget de État. Il y a également le manque criard de moyens roulants et d’équipements informatiques de travail », selon le SG.

Sur la gestion des ressources humaines, le syndicat déplore le manque de vision dans les plans de carrière des agents, la non promotion des compétences internes aux postes techniques et décisionnels.  

Après avoir énuméré les difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur fonction, le SYNATRAME a fait des propositions à l’Etat burkinabè.  

Il s’agi entre autres de doter les structures techniques en moyens pour le suivi et la mise en œuvre du contenu local au profit des entreprises nationales, de corriger les insuffisances dans l’application de certains textes réglementaires du code minier.

Toujours selon Augustin Sebgo « Il faut rendre effective la présence permanente des agents sur la mine industrielle pour le suivi de la production, la collecte de données ». Cette proposition se justifie : « Nous avons surpris lors de nos missions de contrôle, une mine en train d’exploiter illégalement une fosse », a-t-il confié.

Sur le plan de la gestion des ressources humaine, le syndicat propose de créer une fonction publique minière et énergétique adaptée aux exigences du secteur, renforcer les capacités des agents à travers des formations spécifiques.

Le SYNATRAME a par ailleurs exigé l’assermentation du personnel chargé du suivi-contrôle des activités minières et énergétiques ; l’accélération de la création d’une raffinerie de métaux au Burkina Faso et la mise en œuvre d’une politique de promotion des champions nationaux dans l’exploitation minière industrielle.

Rachid Ouedraogo

#Mines_Actu_Burkina

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