Home Flash infos Mine artisanale : La question des droits humains en discussion

Mine artisanale : La question des droits humains en discussion

0
  • Environ 2 millions de personnes vivent de l’exploitation artisanale de l’or
  • Plusieurs manquements aux droits de l’Hommes constatés
  • D’où la nécessité de formaliser et encadrer le secteur

Ce mercredi 15 février 2023, l’Alliance pour une Mine Responsable (AMR) a organisé un atelier national de propositions pour une meilleure intégration de la mine artisanale, à petite échelle à l’économie formelle et une meilleure promotion des droits humains sur les sites miniers artisanaux.

L’organisation d’une telle activité rentre dans le cadre du projet promotion des droit humains sur les mines artisanales et à petite échelle (ProDHu-MAPE) financé par l’union européen.

Le Secrétaire général du ministère de l’Energie des Mines et des Carrières Moïse Ouédraogo a présidé cet atelier. Dans son discours d’ouverture, il a souligné l’importance du secteur dans l’économie d’où la nécessité d’y porter une attention particulière.

Ce dernier a insisté sur l’importance de la contribution des organisations non gouvernementales et des partenaires techniques et financiers parce que l’Etat ne peut pas tout faire.

De la nécessité de formalisation et du respect des droits humains

Pour le coordonateur national d’Alliance pour une Mine Responsable, Desiré Nikiema, l’ambition d’un tel atelier est de réfléchir ensemble avec les législateurs afin de trouver des solutions pour mieux organiser et développer le secteur des mines artisanaux et à petite échelle. « C’est environ 2 millions de personnes qui sont concernées par le secteur d’où la nécessité de mieux l’organisé et la formalisé » laissé entendre.

Des travaux en sessions ont été organisés au cours de l’atelier dont l’un a porté sur les droits humains et l’autre l’intégration de la Mine artisanale et à petite échelle (MAPE).

Sur la question des droits humains, plusieurs manquements aux droits de l’homme sur les sites artisanaux ont été constatés. Il s’agit entre autres, du travail forcé, les violences basés sur le genre, l’inaccessibilité aux terres par les femmes, le travail des enfants, etc. En effet selon une étude réalisée par l’Alliance pour une Mine Responsable dans le cadre du projet ProDHu-MAPE, environ 3 402 enfants sont sur les sites.

Face a de telles constats plusieurs pistes de solutions ont été proposées dont la mise en place sur les sites artisanaux de comités de droit de l’enfant, de santé-sécurité, la formalisation des sites miniers artisanaux, l’installation des comités de mécanisation de ces sites et l’accès aux ressources minières par les femmes.

Rachid Ouedraogo

#Mine_Actu_Burkina

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here