- Elles sont au nombre de 832
- Sur 10.105 employées au total
- Selon le rapport ITIE-2020
Le secteur minier enregistre une faible présence de femmes dans ses effectifs. La faible présence des femmes dans le secteur et particulièrement à certains postes est une réalité dans les emplois directs et indirectes.
Selon le rapport 2020 de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE-BF) du Burkina Faso, sur les 17 entreprises minières retenues dans le périmètre de réconciliation, 16 entreprises ont déclaré les détails de leurs effectifs. Ces 16 entreprises ont employé 10 105 femmes en 2020. Il ressort que la majorité des effectifs, soit 93,41%, sont des nationaux. Cependant sur la totalité de 10 105 employés, on dénombre 832 femmes, représentant 8,23% des effectifs.
L’analyse des données du rapport ITIE-BF-2020 inique que c’est la société minière IAMGOLD Essakane SA compte avec 282 femmes, compte le plus de femmes dans ses effectifs estimés à 2611 employés, soit un pourcentage de 10,80% de femmes. Esssakane emploie 33,9% des femmes du secteur.
La Société des mines de Sanbrado emploie 103 femmes sur 447 employés, soit un taux de 23,04% de femmes dans l’effectif la mine. Les effectifs féminins des autres mines sont les suivants : Wahgnion Gold opération SA 9,92%, Houndé Gold 9,62%, Semafo Boungou 4,09%, Bissa Gold SA, 3,85%, Roxgold 1,81%, etc.
En rappel l’article 102 du Code minier de 2015 met à la charge des titulaires de titre minier ou d’autorisation, de leurs fournisseurs et de leurs sous-traitants l’obligation d’employer en priorité, à des qualifications égales et sans distinction de sexes, des cadres burkinabè ayant les compétences requises pour la conduite efficace des opérations minières. Malheureusement, les textes d’application de cette disposition du Code minier n’ont pas encore été adoptés.
Rachid Ouédraogo
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