Les activités de la mine de la Société des Mines de Sanbrado (SOMISA) sont à l’arrêt depuis le 8 mars 2023 suite à un mouvement de grève des travailleurs. La rencontre entre le haut-commissaire de la province du Ganzourgou et les travailleurs dans la soirée du 15 mars 2023 n’a pas permis de trouver une sortie de crise. Une ultime réunion qui s’est tenue à Ouagadougou ce 16 mars 2023 se présente comme celle de la dernière chance. Pourrait-elle permettre un redémarrage des activités dans peu de temps, si tous les acteurs s’accordent ?
SOMISA est exploitée par West African Resources
Tout est parti d’un mouvement d’humeur que les travailleurs ont déclenché les 12 et 14 janvier 2023. Suite à ce mouvement, les travailleurs, représentés par leurs délégués ont signé un procès-verbal de conciliation avec l’administration de la mine de la SOMISA à la direction régionale du travail à Ziniaré.
Le non-respect de ce procès-verbal sera la principale cause du blocage des activités.
Mais la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est la fin du contrat du délégué général avant la date de fin de son contrat.
La direction de la mine campe sur sa position malgré les médiations d’une délégation du ministère des Mines et de la direction régionale de travail la semaine passée.
Les chefs coutumiers de Boubry, zone d’implantation de la mine se sont aussi impliqués. Ils exigent de la mine, le respect des engagements pris afin de faciliter la reprise des travaux.
Les travailleurs exigeraient avant toute levée de blocus, le retour immédiat et sans condition du délégué licencié, la signature de contrats à durée indéterminée pour tout le personnel, une garantie de 5 ans minimum, sans représaille, pour tout le personnel et le départ immédiat de Solène Magalahes de la direction des ressources humaines, de Vincent Morel, le directeur national, de Luke Holden, directeur des opérations et de Brad Tuddenham, surintendnat process.
E K
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