- Eramet l’utilise dans son exploitation minière au Sénégal
- Grâce à des techniques d’imagerie pour réhabiliter l’environnement
- Avec des avantages de gain de temps et d’argent
- Une technologie adaptée en zone d’insécurité ou hostile
La technologie et l’intelligence artificielle (IA) occupe de plus en plus une place importante dans le quotidien des hommes et surtout des entreprises. C’est dans la perspective d’avoir de meilleurs rendements que certaines entreprises s’en servent. C’est notamment le cas de certaines mines telles Eramet qui s’emploie à les utiliser.
Selon nos confrères de l’Usinedigitale, l’entreprise minière et métallurgique Eramet utilise des drones et des technologies d’IA fournies par Capgemini pour cartographier la végétation initialement présente sur la zone minière qu’elle exploite au Sénégal. Cela devrait lui permettre de réhabiliter plus facilement l’environnement qu’elle devra restituer intact au gouvernement local à la fin de son contrat d’exploitation.
Eramet et Capgemini, toutes des entreprises françaises, collaborent depuis 2020.
De façon explicite, Capgemini envoie des drones qui capturent des prises de vues. Les images collectées sont ensuite traitées grâce à des algorithmes combinant des technologies de computer vision et d’intelligence artificielle avancée (deep learning) pour identifier les objets d’intérêt, notamment les arbres, les buissons, les champs et certains types de bâtiments et procéder à leur comptage précis et à leur géolocalisation. Ces informations sont alors transmises en temps réel et fournissent une carte de la zone.
Avant que des drones ne s’en chargent, des dizaines de personnes (des employés locaux) étaient envoyées sur le terrain pour collecter ces informations et devaient parfois se déplacer dans des zones hostiles pour effectuer le recensement manuel.
Selon la société Capgemini, en dépit de la réduction des risques pour les salariés, le gain de temps est évidemment important : « une zone auparavant cartographiée en une demi-journée l’est désormais en quelques minutes ». De plus, l’entreprise assure que l’automatisation du processus contribuerait à une réduction globale des coûts d’exploitation annuels de 300 000 euros pour Eramet.
Pour rappel, Eramet exploite une concession minière au Sénégal spécialisée dans les sables minéralisés tels que l’ilménite, le zircon et le rutile, par le biais de sa filiale locale Grande Côte Operations (GCO). Pour les extraire, l’entreprise dispose d’une mine itinérante qui avance de sept à treize kilomètres par an et est constituée d’une drague et d’une usine de concentration.
Synthèse de Rachid Ouedraogo
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