La France et la Mongolie ont signé le 12 octobre 2023, un accord s’inscrivant dans le cadre de la recherche géologique. Cet accord signé lors de la visité du président mongol Ukhnaa Khutelsukh en France, a pour objectif principal de permettre à la Mongolie de mieux connaitre et valoriser ses ressources en métaux critiques.
Signé à l’Élysée entre le Bureau de Recherche géologique et minières (BRGM) de la France et l’ambassadrice Mongole Ulambayar Nyamkhuu, c’est un accord de partenariat qui doit permettre à la Mongolie de mieux mener ses prospections minières.
Dans le cadre de la signature de cet accord, un premier projet de prospection satellitaire du lithium dans des paléo-salars (ancien dessert de sel) a également été signé avec le National Geological Service (NGS) et la Compagnie Générale de Géophysique (CGG), respectivement des institutions mongoles et françaises.
L’objectif du projet est de faire la démonstration de la pertinence de l’utilisation de données satellitaires pour prédéterminer la présence d’un potentiel minier. La démonstration concerne le travail de CGG sur un bassin situé en Mongolie pour identifier des paléo-salars potentiellement riches en lithium.
Le projet s’appuiera donc sur le partenariat établi entre le BRGM, service géologique national français et son homologue mongol le NGS. Le démonstrateur permettra de consolider l’activité de CGG dans ce secteur et pourra conduire à un développement minier en Mongolie et du même coup contribuer à l’approvisionnement de la France en lithium.
Il faut noter que cet accord s’inscrit dans la stratégie de rapprochement des deux pays qui s’est concrétisée par deux visites d’État récentes : celle de la France intervenue en juillet en Mongolie et celle de la Mongolie en octobre en France. Cela concerne notamment la thématique des métaux critiques et doit permettre de construire différents projets d’intérêt commun.
Un second accord a été signé entre Orano et la Mongolie avec pour objet, l’exploitation de la mine d’uranium de Zuuvch Ovoo.
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