Le Burkina Faso regorge d’un fort potentiel de mineraux de transition. « Ce potentiel se traduit par de nombreux indices d’uranium, de terres rares, de platinoïdes, de pierres précieuses et de métaux de base mis en évidence dans plusieurs régions du pays. Au titre des métaux de bese, on peut citer les gîtes de cuivre-or de Diénéméra et Gongondy à proximité de Gaoua, les indices de Manganèse de Tambao (Oudalan) et de Kiéré, les indices de zinc et argent de Perkoa (Sanguié), le plomb, l’antimoine et le nickel pour ne citer que ceux-ci », selon la Direction général des Mines et de la Géologie (DGMG) du ministère des Mines.
Ces mineraux constituent un enjeux de nos jours. En effet, on assiste à une forte demande des métaux de base et des substances radioactives pour une transition vers les énergies vertes et renouvelables, notamment pour la fabrication des batteries.
Mais le Burkina Faso a déjà une connaissance de ce que regorge son sous sol grace à plusiuers travaux dont ceux menés par le Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB), le Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM), leProgramme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et des autres partenaires bilatéraux et multilatéraux.
Le mise en évidence de ces potentialités a été renforcée par des recherches actuelles qui ont mis à jour des traces de cuivre non négligeables à proximité de la mine de Netiana (Nahouri) et à Sartenga (Namentenga).
La stratégie pour la définition de minéraux critiques pour le Burkina Fasoen cours va permettre de faire l’état des lieux de la recherche des minéraux stratégiques au Burkina Faso et surtout de sélectionner les minéraux dits stratégiques pour le Burkina Faso avant de proposer des solutions pour la promotion de la recherche des minéraux critiques au Burkina Faso.
Elie KABORE
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