Le ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie a organisé un panel sur le thème « Consolider vos acquis, l’innovation au service d’un secteur minier plus efficace », le 6 février 2024 à Cape Town, en Afrique du Sud au cours de la 30ème édition de Investing in African Mining Indaba. Cette édition de Indaba Mining se tient du 5 au 8 février 2024 a pour thème : « Saisir le pouvoir de la perturbation positive : un nouvel avenir audacieux pour l’industrie minière africaine ». Un panel qui a été modéré par Christine Logbo, Directrice exécutive du Groupement professionnel des Miniers de Côte d’Ivoire, et présidente du Réseau des Femmes du secteur minier de Côte d’Ivoire (FEMICI).
Le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Sangafowa-Coulibaly a présidé ce panel. Il a salué la forte mobilisation des investisseurs à cet atelier. Il a, au nom du gouvernement, rassuré les investisseurs que la volonté politique affichée par le président de la république permet d’aller le plus loin possible. « Vous êtes les biens venus en Côte d’Ivoire ». Le panel a été animé par trois personnes dont le Directeur général des Mines et de la Géologie (DGMG), Seydou Coulibaly qui a présenté les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire et les réformes en cours.
Au titre des réformes, Seydou Coulibaly a informé la révision en cours du Code minier. Cette révision va apporter des innovations sur plusieurs aspects non pris en compte dans le Code minier de 2014 en vigueur. Au titre de ces innovations, il a cité la prise en compte de la mine souterraine et de la mine satellite, l’intégration du contenu local dans la réglementation, la prise en compte de la petite mine et de l’exploitation artisanale, la prise en compte des minéraux critiques afin de diversifier l’exploitation basée sur l’or. A ce propos, il a précisé que 9 permis sur les minéraux critiques ont été déjà octroyés. Toujours selon Seydou Coulibaly, la Côte d’Ivoire s’est lancée dans la réforme de son cadastre minier. Le pays compte moderniser son cadastre minier avec la dématérialisation des actes. A l’issu du processus, tout demandeur d’un permis peut soumettre sa demande en ligne. Cette réforme aura l’avantage de réduire les temps de traitement à 9 mois. Un délai plus court que certain pays minier. Au titre de la diversification des ressources, un accent sera mis sur la recherche minière. Au regard de tout ce potentiel, il a invité les uns et les autres à prendre des permis en Cote d’Ivoire.
Elie KABORE, Cape Town, pour #Mines_Actu_Burkina