Les derniers rapports (2019, 2020 et 2021) de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives au Burkina Faso (ITIE-BF) indiquent une hausse du nombre des femmes dans l’industrie extractive au Burkina Faso. De 7,54 % des effectifs dans l’industrie extractive en 2019, ce pourcentage est passé à 8,23 % en 2020 pour atteindre 9,83 % en 2021. Ces statistiques pourraient s’expliquer par la hausse la mise en œuvre des recommandations des rapports ITIE et la mise en œuvre des exigences sur le genre de la norme ITIE.
Longtemps considéré comme un secteur exclusivement masculin, de plus en plus de femmes sont présentes et s’affirment dans le secteur extractif au Burkina Faso. Elles sont actives dans l’ensemble de la chaîne de valeurs des industries extractives, de la recherche à la fermeture en passant par la l’exploitation. Elles sont aussi bien dans la production, le traitement du minerai et dans la sphère administrative et décisionnelle des sociétés. En 2020, des 794 femmes employées dans le secteur extractif, 27, 46 % soit 218 étaient à des cadres supérieurs et des Techniciens supérieurs et cadres moyens ; ce qui laisse voir une réelle implication du genre.
En termes de statistiques, les derniers rapports de l’ITIE -BF renseignent que sur 11 055 employés déclarés en 2019 ; 834 étaient des femmes. En 2020, on a dénombré 794 femmes employées dans le secteur extractif burkinabè sur un ensemble de 10 105 personnes employées déclarées, soit 8,23 % de l’effectif. En 2021, les femmes représentaient 9,83 % des effectifs de 8 491 personnes employées dans l’industrie extractive au Burkina Faso, soit 826 femmes.
La société Iamgold Essakane SA possède les chiffres les effectifs les plus élevés. En 2021, elle a employé 304 femmes, soit 12,31 % de ses effectifs, suivie par SOMISA, 149 femmes et HOUNDE GOLD avec 119 femmes.
Tiba Kassamse OUEDRAOGO
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