La première production d’or de la mine d’or de Lafiguéest attendue plus tôt que prévu, à savoir au 2eme trimestre 2024 au lieu du 3eme trimestre. Lafigué est un projet du groupe Endeavour mining situé en Côte d’Ivoire. Ces informations ont été fournies par Endeavour mining dans un communiqué en date du 27 mars 2024.
La construction du projet Lafigué en Côte d’Ivoire par le groupe Endeavour Mining a débuté du 4eme trimestre 2022 après une étude de faisabilité qui a confirmé le potentiel de la mine.
Pour le communiqué, les dépenses d’investissement de croissance pour le projet s’élèvent à environ 268,800 milliards FCFA, dont environ 246,540 milliards FCFA, soit 92 %, déjà investis engagés à ce jour.
Les activités de construction sont bien avancées avec la zone de concassage et de broyage. La livraison de tous les éléments du projet est achevée à plus de 99 % et tous les éléments clés sont sur le site.
La sous-station électrique de 225 kV est achevée et les lignes électriques aériennes ont été mises sous tension avec succès au cours du mois de décembre 2023.
La mobilisation de l’équipement minier a progressé et les activités minières ont commencé au cours du 4eme trimestre 2023.
Les infrastructures auxiliaires dont les bâtiments administratifs, les logements et les bureaux, sont désormais en grande partie achevées.
Au cours de l’année 2024, les activités seront axées principalement sur la construction de l’usine de traitement, de l’infrastructure du site et aux activités de mise en service.
La première production d’or à Lafigué est attendue en avance sur le calendrier, au 2eme trimestre 2024. Lafigué devrait produire entre 2,8 et 3,421 tonnes d’or au cours de l’exercice 2024 à un prix moyen compris entre 900 et 975 dollars l’once d’or, ce qui est conforme aux hypothèses de l’étude de faisabilité.
La montée en puissance de l’usine de traitement devrait s’achever en fin 2024 et les teneurs moyennes traitées devraient augmenter à mesure que l’exploitation minière progresse. Les taux de récupération devraient être supérieurs à 90 %, tandis que les coûts de traitement devraient baisser avec le temps.
Pierre Balma
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