- Taux d’exécution physique de 53,2% et financière de 93,62%
- Identifier et répertorier tous les sites artisanaux que regorgent le pays
- Les activités de l’exploitation minière et d’électrification perturbées par la crise sécuritaire
- Coûts élevés des équipements énergétiques sur le marché international.
Le jeudi 23 mai 2024, le ministère de l’Energie, des mines et des carrières a organisé sa première session du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2024 à Ouagadougou. Placé sous le thème artisanat minier : quelle stratégie d’encadrement des artisans miniers pour plus de retombées socioéconomiques, ce premier CASEM a été l’occasion pour le ministre en charge des mines Yacouba Zabré Gouba de présenter les résultats, les difficultés et les perspectives de son département.
«Nous sommes parvenus au 31 décembre 2023, à des taux moyens d’exécution physique et financière des activités respectivement de 53,2% et de 93,62%» a déclaré Yacouba Zabré Gouba.Ainsi, dans l’ensemble, ilse dit satisfait du bilan global de son ministère.
Le ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, met en œuvre la politique du gouvernement en matière d’énergie, de mines et de carrières. Il veille à l’atteinte des impacts escomptés contenus dans les documents de politiques en vigueur à travers notamment sa contribution à l’amélioration de l’impact du secteur minier sur le reste de l’économie et la garantie de l’accès aux services énergétiques modernes de qualité et à coût abordable.

Les difficultés auxquelles fait face le ministère
Malgré ces acquis majeurs engrangés par le ministère, son premier responsable a confié que la situation sécuritaire perturbe les activités de l’exploitation minière et d’électrification. En effet, les mines rencontrent des difficultés d’approvisionnement et font face à une flambée des charges en lien avec la sécurité du personnel, des installations et des activités. Les entreprises en charge des travaux d’électrification éprouvent des difficultés d’accès aux sites de réalisation des projets. À cela s’ajoute le maintien des coûts élevés des équipements énergétiques sur le marché international.

Sur le volet difficulté : «D’énormes difficultés restent à résoudre dans notre secteur notamment dans le domaine des mines et des carrières. Spécifiquement dans le volet artisanat minier, beaucoup restent à faire. En choisissant de nous pencher sur «Artisanat minier : quelle stratégie d’encadrement des artisans miniers pour plus de retombées socioéconomique», thème de ce présent CASEM, il est question pour nous de voir comment identifier et répertorier tous les sites artisanaux que regorgent le pays, d’échanger sur l’organisation des artisans miniers en coopérative pour un meilleur encadrement et gérer les éventuels conflits», a également laissé entendre le ministre des mines.
Selon lui, cela permettra de limiter les impacts néfastes de l’exploitation artisanale de l’or et des substances de carrières dans l’environnement et l’assèchement d’une source potentielle de financement du terrorisme en attendant de meilleures perspectives qui découleraient de l’amélioration de la situation sécuritaire.
Pour finir le ministre Yacouba Zabré Gouba a déclaré que l’encadrement de l’artisanat minier à travers la formalisation des acteurs en coopératives et potentiellement par la signature de convention ou l’obtention d’autorisations d’exploitation artisanale (AEA) constitue la perspective principale pour l’année 2024.
Georges YOUL
#Mines_Actu_Burkina