Home Société #SAMAO2024 : Le ministre Yacouba Gouba préconise des reformes et un transfert...

#SAMAO2024 : Le ministre Yacouba Gouba préconise des reformes et un transfert de technologie

0

Un panel de haut niveau sur les minéraux critiques est intervenu après la cérémonie d’ouverture de la 6e de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) qui a ouvert ses portes ce 26 septembre 2024. Le ministre en charge des mines du Burkina Faso, Yacouba Gouba a animé ce panel.

Il ne fait l’ombre d’aucun doute que le secteur minier a des retombées économiques sur le Burkina Faso. Pourtant, c’est un secteur où le potentiel reste encore à valoriser, notamment, en ce qui concerne les minerais critiques pour amorcer un développement durable.

En effet, pour le ministre Yacouba Zabré Gouba, il faut aller à des réformes « audacieuses et volontaristes » pour tirer le meilleur profil du sous-sol au profit de la population. La première réforme porte sur le service géologique nationale. Cette réforme, selon Yacouba Zabré Gouba, va permettre au Burkina Faso de disposer d’un laboratoire de référence pour pouvoir accompagner les investisseurs étrangers et nationaux. Il a aussi annoncé un vaste réaménagement du secteur minier. Cela passe, dit-il, par un environnement propice au développement de l’exploitation artisanale et de l’orpaillage. Pour cela, Yacouba Zabré Gouba, a appelé à travailler à avoir une meilleure mainmise sur les questions de fraude, de blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Ce sont des points qui, si elles sont traitées efficacement permettront d’asseoir une meilleure exploitation de ces ressources, a-t-il confié.

Le transfert de technologie, un besoin vital !

Yacouba Zabré Gouba a expliqué que le poids assez important du secteur minier peut encore croître, si le transfert de technologie devient une réalité. Il a, par ailleurs, a insisté sur la formation pour avoir une expertise locale qualifiée. En-dehors de l’or comme ressource minière exploitée, le Burkina Faso exploite l’argent.

« Nous voulons à côté de l’or et de l’argent, exploiter localement ces minéraux critiques pour accompagner le développement de notre pays. Ce sont des minéraux qui sont nécessaires en termes de transition énergétique, de transition numérique, mais ce sont des minéraux assez stratégiques. Nous devons maîtriser la technologie pour pouvoir mieux exploiter ces minéraux », a-t-il insisté.

Toujours selon le ministre Gouba un accent particulier doit être mis sur les recherches concernant les minéraux critiques pour qu’à terme, nous puissions avoir une certaine emprise sur ces minéraux. Il faut préciser qu’en termes de minerais critiques, des études ont révélé la présence d’indices de lithium, de cobalt, de nickel, de vanadium, d’uranium, de Zinc et de cuivre au Burkina Faso.

« Mieux on connaît le sous-sol, mieux on a les possibilités de pourvoir asseoir une politique à même d’anticiper sur ce que nous voulons en termes de résultat et d’objectifs », a-t-il ajouté.

C’est, du reste, l’objectif visé par la nouvelle loi sur le code minier et le contenu local adopté par l’Assemblée législative de transition le 18 juillet dernier. Il s’agit « d’avoir un pays qui puisse exploiter de façon convenable ces ressources minières pour accompagner le développement du pays », a souligné le ministre en charge des mines.

En rappel, la SAMAO se tient du 26 au 28 septembre 2024 à Ouagadougou.

#Mines_Actu_Burkina.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here