
La Chambre des Mines du Burkina (CMB), en partenariat avec Endeavaour Mining, a organisé un atelier de dialogue et de partage d’expériences sur la prévention des conflits dans les zones minières. Sous le thème : « Prévention et résolution des conflits dans les zones minières : explorer les meilleures pratiques pour garantir un dialogue ouvert, inclusif et respectueux entre les entreprises minières, les communautés locales et les autorités locales », l’atelier a eu lieu le 3 octobre 2024 à Houndé.

Il a été présidé par le Haut-commissaire du Tuy, Issiaka Segda et a réuni les autorités administratives locales, les acteurs du secteur minier dont les représentants du groupe Endeavour, les services techniques déconcentrés, les représentants des communautés locales impactées, les représentants des organisations de la société civile, des personnes ressources locales, et l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM).

L’objectif recherché à travers cet atelier est de favoriser un dialogue ouvert, inclusif et respectueux entre toutes ces parties prenantes dans un contexte de récurrence des conflits autour des zones minières, selon le Haut-commissaire. Il a invité les participants à une analyse sur le fonctionnement des structures de prévention et de gestion des conflits miniers afin d’identifier les dysfonctionnements.
Pour la Directrice exécutive de la Chambre des mines du Burkina, Priscille Zongo, cet atelier s’inscrit dans la dynamique amorcée par la CMB sur la sensibilisation des acteurs sur les principes volontaires sur la sécurité et les droits humains dans le secteur minier (PVSDH). Pour elle, ce cadre d’échange permet aux acteurs de partager les expériences et les bonnes pratiques en matière de résolution pacifique des conflits en zones minières. Il permet également de la détection des signes éventuelles conflits.
Pour prospérer, l’exploitation minière a besoin d’un cadre apaisé. La Directrice exécutive de la CMB fonde l’espoir que les échanges francs et fructueux puissent dégager des pistes de solutions aux problèmes qui minent la sécurisation des activités de l’industrie extractive.
Priscille Zongo a fait savoir qu’à l’issue des échanges, un guide de bonnes pratiques devrait être rédigé sur la gestion et la prévention des conflits dans les zones minières.

Les organisateurs ont donc saisi l’occasion pour sensibiliser les participants sur les causes et les conséquences des conflits. Ils n’ont pas manqué d’encourager toutes les parties à renforcer le dialogue et la concertation, comme outils de prévention et de gestion efficace des conflits.
Les participants ont en effet eu droits à des communications autour du thème. Ces communications ont mis l’accent sur le lien entre les problèmes de sécurité, les droits humains, les conflits miniers et communautaires. Ces conflits communautaires peuvent survenir entre les orpailleurs, les communautés et les mines industrielles. Les difficultés liées à l’approvisionnement, la sécurisation du personnel des sociétés minières, etc. ont aussi été abordées.
T K O
#Mines_Actu_Burkina