West African Resources prévoit une production située entre 9,020 et 11,197 tonnes d’or pour 2025, à partir de ses mines au Burkina Faso, dont Sanbrado, Kiaka et Toega. En rappel, Kiaka qui est en construction entrera en production au troisième trimestre 2025, tout comme Toega dont le minerai sera traité à Sanbrado.
Kiaka et Toega pour la fin de l’année
Les prévisions de production à Sanbrado se situent entre 5,909 et 6,531 tonnes d’or à un coût de production inférieur à 1 350 dollars l’once. Les prévisions de production 2025 de Kiaka sont comprises entre 3,110 et 4,665 tonnes d’or.

Richard Hyde, Président-Directeur général de West African Resources, a commenté ces prévisions : « 2025 sera une année de transformation pour West African Resources, avec l’entrée en production de notre nouveau centre minier de Kiaka. Nous prévoyons une production d’or située entre 9,020 et 11,197 tonnes en 2025. L’usine de traitement de Kiaka étant mise en service et atteignant son régime de croisière au cours du second semestre 2025 ».
Concernant Kiaka, Matt Scully, Directeur de projet West African Resources, a donné des informations sur l’avancement des travaux au mois de février 2025. Les travaux respectent le calendrier et le budget pour la première production aurifère au 3e trimestre 2025. Présentement, on note la fin des travaux de terrassement en vrac du parc à résidus, et le revêtement en polyéthylène en voie d’achèvement. La construction de l’usine de traitement, y compris le concasseur, est en voie d’achèvement, l’installation électrique est bien avancée. Kiaka est sur la finalisation du plan de mise en service de l’usine et toutes les pièces de rechange ont été commandées. Les équipes des opérations sont en cours de constitution et la mise en service du premier équipement minier est effective.
Toujours pour Richard Hyde : « L’objectif annuel de Sanbrado pour 2025 est compris entre 5,909 et 6,531 tonnes d’or à un coût moyen de maintien du site inférieur à 1 350 dollars l’once. Nous avons l’intention d’investir des capitaux importants à Sanbrado pour garantir la continuité de sa production d’or à faible coût à long terme, le développement devant commencer à la mine à ciel ouvert de Toega et à la mine souterraine prévue au second semestre 2025 ».
Reprise imminente de la production de la mine de Boungou
La mine de Boungou est en arrêt de production depuis aout 2023. La mine était une propriété de Lilium mining qui l’avait acquise en juin 2023 avec Endeavour mining.
Lilium mining qui n’a pas pu poursuivre la production après son acquisition avait un contentieux judiciaire avec Endeavour, suite à la vente de la mine, pendant que le personnel était mis en chômage technique. Le 26 août 2024, Lilium mining a procédé à la signature d’une convention de cession de la mine à l’Etat burkinabè. L’accord de cession prévoit que Lilium transfère la propriété de Boungou, en plus de Waghion à l’Etat burkinabè.

Dans l’accord, Endeavour recevra en contrepartie de la part de l’Etat une compensation financière de 60 millions de dollars ainsi qu’une redevance de 3% la mine de Waghnion. Sur la base de cet accord, les 2 sociétés minières s’engagent à mettre fin aux procédures judiciaires entamées.
Depuis cette cession, l’Etat burkinabè met les bouchées doubles pour une reprise des activités.
Non seulement le Burkina Faso a respecté ses engagements financiers envers Endeavour mais il a résolu la question cruciale du ravitaillement en début d’année. Boungou dispose d’un important stock de carburant pour son fonctionnement. Déjà, le personnel est de retour sur le site et la mine lance des recrutements pour combler certains postes. Les activités préparatoires vont bon train avec un accent sur l’aspect sécuritaire pour une reprise imminente de la production dans les prochains mois.
La reprise de la production va contribuer à revoir à la hausse la production globale du pays en 2025.En 2023, la mine a produit 1301,291 tonnes malgré les difficultés. En 2022, sa production était de 3,649 tonnes. Cette production était à 5,33 tonnes en 2021.
La mine de Boungou est située dans la région de l’Est dans la commune de Partiaga. Elle a signé sa convention minière avec l’Etat burkinabè le 19 juin 2017 et a débuté sa production le 10 aout 2018. Au moment de l’arrêt des travaux elle employait environ 400 personnes.
Pierre Balma








