West African Resources détient les permis miniers industriels de Sanbrado, Kiaka et Toega au Burkina Faso. Dans un communiqué publié le 04 juin 2025, elle informe qu’elle va augmenter la participation libre de l’État dans ses projets à 15 %, contre 10 % auparavant détenus par l’État.
Par cette augmentation de 5%, West African Resources se conforme aux exigences du nouveau Code minier de 2024. L’application de cette exigence entraînera une augmentation de la participation libre de l’État dans les 3 projets en exploitation dont Sanbrado, Kiaka et Toega, passant de 10 % à 15 %. Cette décision a été prise suite à une concertation avec l’ensemble des parties prenantes, dont le ministère des mines : « La décision de West African Resources fait suite à de longues discussions avec le ministère des Mines, la Chambre des mines du Burkina Faso et d’autres acteurs de l’industrie minière au Burkina Faso », précise le communiqué.

Le président exécutif de l’Afrique de l’Ouest, Richard Hyde rassure que hormis la modification de la participation de l’État, tous les autres aspects importants des accords miniers existants entre la société et l’État demeurent en vigueur. Selon les prévisions de la société, les prévisions de production 2025 sont maintenues entre 5,909 et 6,531 tonnes d’or à un coût de production inférieur à 1 350 dollars l’once. « La construction de Kiaka reste sur la bonne voie et dans les limites du budget, et le premier lingot d’or devrait être coulé au début du troisième trimestre de cette année », rassureRichard Hyde.
Tiba Kassamse OUEDRAOGO
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