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Dissémination du rapport ITIE 2023 à Houndé : Gestion environnementale, réformes sur l’exploitation artisanale, emplois expliqués aux participants

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Présidé par Souleymane Dianda, Président de la Délégation spéciale (PDS) de la commune de Houndé (au milieu)

Houndé a abrité le lundi 23 Juin 2025, un atelier de dissémination du rapport 2023 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Burkina Faso (ITIE-BF). Ce cadre d’échange, présidé par Souleymane Dianda, Président de la Délégation spéciale (PDS) de la commune de Houndé, a connu la participation de plusieurs structures clés de la commune. L’ITIE est une norme internationale qui promeut la bonne gouvernance dans le secteur extractif.

Plusieurs communications présentées ont éclairé les participants sur les points clés du rapport ITIE 2023, dont la gestion environnementale et sociale, les réformes sur l’exploitation minière artisanale et semi mécanisée, les recettes, les emplois, etc. L’objectif de ces échanges est de promouvoir le dialogue autour de l’exploitation des ressources naturelles, favoriser le débat public et améliorer la gestion du secteur extractif.

Il a ressorti du rapport que 425 titres miniers valides ont été dénombrés en 2023 contre 477 en 2022, soit une baisse de 10,90%. La quantité totale d’or (industrielle et artisanale) produite en 2023 est de 57,35 tonnes contre 58,16 tonnes en 2022, soit une baisse de 8,97% tonnes. La quantité totale d’or exportée en 2023 est de 57,349 tonnes contre 57,729 tonnes en 2022, soit  une baisse de 0,38%. La valeur totale des exportations du secteur extractif en 2023 est de 2 136,45 milliards de FCFA contre 2 121, 94 milliards FCFA en 2022, soit une hausse de 14,51 milliards de FCFA.

Les revenus nets générés par le secteur extractif, sont de 594,82 milliards FCFA en 2023.

Les 3 plus grands contributaires sont IAMGOLD ESSAKANE SA avec 127,624 milliards, soit 25,1%, HOUNDE GOLD OPERATION SA, 95,913 milliards FCFA, soit 18,9% et SOMOSA, 63,468 milliards FCFA, soit 12,5%.  Les revenus totaux collectés auprès des sous-traitants miniers s’élèvent à 73,036 milliards en 2023.

La somme totale collectée en 2023 au titre de la patente est de 5,540 milliards contre 7,179 milliards en 2022, soit une baisse de 1,639 milliards FCFA. Une partie de ce montant a été reversée au budget des communes.

Le montant de la taxe superficiaire payée en 2023 par les sociétés minières est de 10,834 milliards FCFA contre 11,333 milliards payés en 2022, représentant une baisse de 4,40%. Le montant payé au titre du fonds minier de développement est de 41,901 milliards FCFA.

En 2023, sur les 16 sociétés minières retenues pour la collecte des données, 12 sociétés ont déclaré qu’elles ont employé 9 406 personnes dont 90,54% Burkinabè. Les femmes représentent 9,46% des effectifs.

La communication sur la gestion de l’environnement dans le secteur extractif, a été présentée par Yameogo/Bayala Ettiet Ghislaine de l’Agence nationale des évaluations environnementales (AVEVE). Cette structure assure le suivi des Plans de Gestion environnementale et sociale (PGES). Si en 2023, ce sont les PGES de 4 mines et 2 carrières qui ont fait l’objet de suivi, pour l’année 2024, ce sont 13 PGES de mines et de 8 carrières qui ont été suivis. En 2025, un seul PGES d’une mine a fait l’objet de suivi.

Pour ce qui est des inspections environnementales, en 2023, l’inspection a concerné 13 mines industrielles et semi-mécanisées sur 19 qui étaient prévues. En 2024, l’inspection a concerné 16 mines industrielles et semi-mécanisées et en 2025, l’inspection de 5 mines et une carrière sont en cours.

Elle a aussi présenté les aperçus sur la réhabilitation des sites, qui reste un enjeu stratégique majeur pour garantir un développement durable.

Marc Dabiré du ministère des mines a présenté les réformes opérées dans le secteur de l’exploitation minière artisanale et semi mécanisée qui sont entre autres l’organisation des orpailleurs en coopératives, la création des couloirs d’orpaillage, la délivrance des cartes pour les artisans miniers, la détermination des zones d’exploitation. Toutes ces réformes permettront de recadrer et de contrôler l’exploitation minière artisanale et semi mécanisée.

PB

#Mines_Actu_Burkina

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