Le panel de haut niveau de la 7e édition de la #SAMAO a été animé après la séance d’ouverture le jeudi 25 septembre 2025. Il s’est penché sur les défis de la réhabilitation et de la fermeture des mines en Afrique. Le panel a été animé par les ministres des Mines du Burkina Faso Yacouba Zabré GOUBA, son homologue malien, Pr Amadou KEITA et le ministre burkinabè de l’Environnement, Roger BARO.
Le ministre des mines du Burkina a rappelé la réhabilitation et de la fermeture des mines s’inscrivent dans une perspective de durabilité et de retombées positives pour les populations locales. Pour lui, au-delà des revenus générés, l’exploitation minière doit aussi garantir un héritage environnemental et social maîtrisé après exploitation. Il a relevé que le secteur minier burkinabè fait face à des enjeux environnementaux, liés à la pollution, à la dégradation des sols, aux enjeux géotechniques, affectant la sécurité des sites les défis. Il n’a pas manqué de déplorer le manque de réhabilitation effective des premières mines exploitées et a insisté sur la nécessité d’un référentiel technique clair, adossé au code minier pour encadrer les opérations de fermeture et de réhabilitation.

Pour le ministre malien des Mines, la tenue de la SAMAO est à saluer. Il a également salué le choix un thème fondamental pour l’avenir des États et de nos communautés. Il a insisté sur la nécessité de concilier exploitation minière, respect de l’environnement et développement durable dans l’objectif de faire profiter l’exploitation minière sans porter atteinte à l’environnement et aux intérêts des communautés.
Le ministre de l’environnement du Burkina Faso, parrain de cette édition de la SAMAO, a rappelé que son département n’est pas contre les sociétés minières qui veille au respect des principe de préservation des écosystèmes.

Il a loué les sociétés qui respectent leurs engagements et blâmé celles qui ne respectent pas la loi.
Tout en rappelant que les risques environnementaux sont réels, il a rappelé la nécessité d’une gestion rigoureuse qui minimise les dégâts. Il espère des normes nationales adaptées aux besoins du pays qui vont au-delà des normes internationales.
P B
#Mines_Actu_Burkina








