- Mise en place d’un référentiel national en matière de réhabilitation et de fermeture de mines
- Renforcement du cadre juridique pour diversifier les formes de compensation foncière
- Elaboration de programmes de reconversion et de diversification économique pour soutenir l’après mine
- Rendre disponibles les informations sur les modalités d’estimation des coûts de réhabilitation
La cérémonie officielle de clôture de la 7e édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO 2025) est intervenue ce vendredi 26 septembre 2025 à Ouagadougou. Centrée sur le thème « Les défis de la réhabilitation et de la fermeture des mines en Afrique : quelle nouvelle vie pour les communautés locales ? », l’édition a abouti à une série de recommandations précises, pour garantir une gestion durable et responsable du secteur minier.
À l’issue des travaux, un rapport de synthèse présenté par le rapporteur Yonli Banseli, a formulé des propositions précise à l’État burkinabè. Il s’agit entre autres de la mise en place d’un référentiel national en matière de réhabilitation et de fermeture de mines ; du renforcement du cadre juridique, notamment pour diversifier les formes de compensation foncière.

Création d’une structure dédiée spécifiquement aux questions de réhabilitation et de fermeture des mines
Les participants ont aussi recommandé de créer une structure spécifique dédiée à la réhabilitation et à la fermeture des mines. Ils ont souhaité que l’État élabore des programmes clairs de reconversion et de diversification économique pour soutenir le développement local après la fermeture des mines.
Ils ont impérativement demandé de « former des experts nationaux en réhabilitation et en fermeture des mines et d’impliquer davantage la recherche scientifique dans la mise en œuvre de solutions innovantes pour l’exploitation, la réhabilitation et la fermeture des mines ».
« Accorder un accompagnement renforcé des communautés locales par l’administration ; favoriser le dialogue entre tous les acteurs concernés (États, entreprises, communautés) ; créer un cadre de concertation entre les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour harmoniser et améliorer les politiques minières au sein de la confédération », sont d’autres recommandations formulées.

Un engagement ferme pour la mise en œuvre
Pour ce qui concerne le secteur privé, les 2 000 participants ont demandé de « rendre disponibles les informations sur les modalités d’estimation des coûts de réhabilitation et de fermeture des mines, afin d’assurer une meilleure transparence et planification ».
Le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, a salué la pertinence de ces recommandations issues des panels et des échanges.

Il a pris un engagement personnel pour leur concrétisation. « Ces recommandations et résolutions ne resteront pas lettre morte. Je prends l’engagement de veiller personnellement à ce qu’elles soient mises en œuvre intégralement », a-t-il rassuré les participants.
Anne-Marie O.
#Mines_Actu_Burkina