- Effectuer un inventaire exhaustif des coopératives existantes
- Contrats formels entre les coopératives et des géologues qualifiés
- Traduction en langues locales des documents officiels pour faciliter l’accès à l’information
A l’issue du Cadre national de concertation des artisans miniers tenu le vendredi 12 décembre 2025 à Ouagadougou sur la formalisation de l’exploitation minière artisanale pour en faire un levier de développement socio-économique des communautés locales, des recommandations concrètes ont été formulées par les participants. Elles visent à structurer le secteur par un accompagnement renforcé des coopératives et une communication inclusive. Elles s’inscrivent dans les réformes impulsées par le ministère de l’Énergie, des Mines et des Carrières.
Au titre des recommandations, il a été demandé au ministère d’effectuer un inventaire exhaustif des coopératives existantes, assorti de mesures d’accompagnement adaptées visant à renforcer leur viabilité. Outre l’inventaire, la mise en place de contrats formels entre les coopératives et des géologues qualifiés afin d’améliorer les pratiques techniques et la prospection sécurisée a été recommandée.
Une autre recommandation concerne l’implication de l’ensemble des membres de chaque coopérative dans toutes les rencontres qui les concernent afin d’assurer une représentation totale.
Il a été demandé au ministère des mines, la traduction en langues locales des documents officiels pour faciliter l’accès à l’information par tous les acteurs. Les participants ont appelé à un accompagnement de l’administration dans la sensibilisation des communautés, avec un maintien constant de la communication lors des opérations de déguerpissement, afin d’éviter les conflits et de promouvoir la transparence.
Les participants estiment que la mise en œuvre de ses recommandations devrait permettre de professionnaliser l’exploitation artisanale, de générer des emplois durables et de booster les recettes fiscales au bénéfice des communautés locales. Elles complètent les avancées récentes comme la création de 10 coopératives et l’allocation de sites dédiés, marquant un engagement ferme pour un secteur minier inclusif au Burkina Faso.
Anne Marie OUEDRAOGO





