- L’action de l’Association des femmes du secteur minier du Burkina Faso (AFEMIB)
- Essakane S.A. : une société minière qui prend des mesures en faveur l’inclusion de genre
Le Burkina Faso dispose d’un cadre politique et juridique favorable à la pleine participation de la femme au développement socioéconomique. La politique nationale « Genre », adoptée en 2009, constitue ainsi le principal cadre de promotion de l’égalité des chances entre les hommes et les femmes. Sur ce fondement, un guide destiné à l’intégration des questions de genre dans les politiques sectorielles a été élaboré : il s’agit en l’occurrence d’un outil de planification stratégique et de gouvernance des actions publiques facilitant la participation des hommes et des femmes au processus de développement du Burkina Faso. Cette étude préparée par Elie Kabore, pour le compte du Secrétariat de PQCV et rendu possible grâce au soutien de la William & Flora Hewlett Foundation explique 2 cas concrets.
D’abord, l’expérience de l’Association des femmes du secteur minier du Burkina Faso (AFEMIB) est l’un de ces acteurs majeurs : elle regroupe exclusivement des femmes, travaillant soit dans l’administration publique, dans des compagnies minières ou des entreprises de fourniture de biens et services miniers. Cette organisation mène actuellement des actions de plaidoyer pour favoriser la prise en compte de la femme dans les plans communaux et régionaux de développement et, au cas présent, dans la gouvernance du Fonds minier de développement local (FMDL) afin que les femmes en soient également.
Ensuite, Essakane S.A., une société minière qui prend des mesures en faveur l’inclusion de genre. Elle a adopté des initiatives en faveur des femmes enceintes et allaitantes. Fatoumata Barry, juriste et Adèle Ouédraogo, photographe rattachée au service de la communication, ainsi que Dicko Mariam faisant partie du personnel de service, ont bénéficié du congé de maternité « exceptionnel » de 14 mois. Elles estiment que cette modalité est bénéfique pour la femme et son nouveau-né car elles savent qu’elles conserveront leur poste de travail à la fin du congé. Selon leur témoignage, ces mesures sont de nature à garantir aux femmes la sécurité de leur emploi et à favoriser leur épanouissement professionnel.
Lire l’étude : file:///C:/Users/user/Desktop/PWYP_Art-dimp_Genre_BurkinaFaso_FR_final%20(1).pdf
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