L’audience du procès sur l’affaire « charbon fin » s’est ouverte le 3 octobre 2023 au tribunal de grande instance de Ouaga I. L’audience a été reporté pour le 5 octobre 2023 pour permettre la comparution de 4 témoins jugés clés.
Dès l’entame du procès, les avocats de la mine d’Essakane ont estimé que le procès ne peut se tenir sans la présence de ces témoins. Mais pour le parquet, le procès peut bien commencer sans leur présence à l’étape actuelle du procès.
« Même si les témoins étaient présents, ils n’allaient pas être autorisés à assister aux débats dans la salle à l’étape actuelle du procès. Leur présence n’est pas la condition sine qua non pour la tenue du procès », a-t-il affirmé. Le parquet a été suivi par les avocats de la partie civile.
« Nous estimons que l’absence des témoins à l’étape actuelle du procès peut porter atteinte à leurs intérêts », rétorque la défense.
Appelé à la barre, les prévenus ont estimé qu’il faut la présence des témoins avant le début du procès.
Le procureur de renchérir que la cause de l’absence des témoins est due au défaut de preuve de notification de citation des témoins à comparaître. Il indique que l’audience peut être suspendue pendant un temps afin de permettre la formalisation de cette citation à comparaître pour que le procès commence.
Pour les avocats de la défense, le parquet devait renvoyer le dossier pour régulariser les actes de procédure avant que le procès ne commence parce que quelques heures ne suffisent pas pour cette régularisation. « Même la régularisation est faite, les témoins ne peuvent pas quitter l’extérieur en quelques heures pour venir au tribunal même », ont-ils ajouté.
Le dossier a finalement été renvoyé au 5 octobre pour permettre la comparution des témoins absents.
Y G
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