L’exploitation minière industrielles dans certains les pays africains ne font pas forcément bon ménage avec le bonheur des populations hôtes. Les projets d’extension des industries minières rendent des populations riveraines dans des situations de vulnérabilité. Dans une de ses parutions, Amnesty International fait cas de l’expulsion des populations au profit de l’extension des mines industrielles de cobalt et de cuivre en République démocratique du Congo (RDC).
Pour la présente étude, Amnesty International a approfondi ses analyses sur 04 mines en activité en République démocratique du Congo (RDC). La mine de cuivre et de cobalt de Kolwezi ; la mine de Mutoshi, Metalkol RTR et la mine de Kamoa Kakula sont les industries qui ont retenu l’attention d’Amnesty international par leurs projets et politiques d’extension en RDC.
Le projet minier de Kamoa-Kakula se trouve à 25 kilomètres environ au sud-ouest de Kolwezi et couvre une superficie qui, selon son exploitant, Kamoa, abrite quelque 40 000 personnes, dont 1 352 qui ont perdu l’accès à leur logement, leur commerce ou leurs champs du fait des activités minières.
Aux dires de l’entreprise, « chaque famille a reçu une maison […] sur la base de ce qu’avait décidé le comité [groupe de travail sur la réinstallation] en fonction des plans convenus et joints à l’acte individuel de transfert ». Cependant, plusieurs membres de la communauté se sont plaints de la taille et des commodités élémentaires des logements construits par l’entreprise. Selon l’équipe de recherche, aucune des maisons mises à disposition aux fins de la réinstallation n’était équipée d’une douche, de l’eau courante, ni de l’électricité.
Qu’en est-il de la procédure des mines de Mutoshi, Metalkol RTR et celle de Kamoa Kakula ?
Tiba Kassamse OUEDRAOGO
Mines Actu Burkina







