Après 12 années à la tête de la Corporation nationale des artisans et exploitants de petites mines (CONAPEM), le bureau dirigé par Hamidou Traoré a cédé sa place à une nouvelle équipe pour la poursuite des objectifs. Au cours d’une assemblée générale ordinaire, tenue le samedi 03 août 2024, Didier Dabiré a été désigné pour diriger la nouvelle équipe de la CONAPEM. A l’issue de son élection, il a fait cas des défis auxquels son bureau et l’ensemble de la CONAPEM devraient relever dans les prochains jours.
Pour le président sortant, Hamidou Traoré, les dernières années de sa gestion ont été marquées par un contexte national : « La tâche a été difficile, mais nous sommes toujours sur la même lancée. Ces dernières années, il y a eu des problèmes sécuritaires et la période Covid 19 qui ont été des périodes difficiles pour notre structure. Nos membres ont néanmoins relevé le défi », a-t-il renseigné. De ses mots, ces difficultés ne sauraient entacher la volonté de la CONAPEM à aller vers l’atteinte de ses objectifs qui restent la formalisation et la maximisation des profits des populations et de l’Etat dans les petites mines au Burkina Faso. Hamidou Traoré n’a pas manqué d’inviter l’ensemble des militants et sympathisants de la CONAPEM à s’engager activement pour accompagner le nouveau bureau pour que l’organisation puisse bénéficier à l’ensemble des artisans et exploitants des petites mines du Burkina Faso. En ce qui concerne sa personne, il a marqué sa disponibilité à accompagner le bureau entrant tous en leur souhaitant un plein succès.
A entendre Didier Dabiré, le nouveau président de la CONAPEM, au cours de ce mandat, l’équipe qu’il dirige devrait relever des défis : «Notamment le défis de mobilisation et de la formalisation », a-t-il laissé entendre. Pour relever, ce défi, il a été installé des points focaux régionaux dans les zones minières pour mobiliser les exploitants des petites mines pour une nouvelle dynamique au sein de l’organisation. « Comme toute structure organisée, il faut une base, nous avons remarqué que la plupart des difficultés que nous avons rencontré sont liées au travail de terrain, par le manque de point focaux », a révélé Didier Dabiré.
Tiba Kassamse OUEDRAOGO
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