Dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 4 de son projet, « Préservation de l’Environnement Promotion de l’Égalité des genres et l’inclusion sociale des femmes et des filles dans les communautés minières artisanales et à petite échelle des régions du centre-Ouest et du Plateau Central du Burkina », le consortium ARM et AFEMIB a entamé son processus de formation de 100 femmes membres des Associations de Femmes exploitantes minières artisanales. Pour ce qui est des femmes de la commune de Mogtedo dans la région du Plateau-Central, il s’est agi pour le consortium de former des femmes des sites de Kagtanga et de Nobsin sur le développement d’activités vertes génératrices notamment la fabrication du charbon écologique.
Cette formation, au-delà de la création d’activité génératrice de revenue (AGR), se veut être un moyen d’améliorer les moyens de subsistance des bénéficiaires tout en favorisant leur inclusion sociale et économique. Elle fait la promotion des activités verte et aussi celle de l’assainissement par la collecte des déchets utilisés pour la fabrication du charbon. De ses déchets, ils notent des déchets biodégradables tels que les résidus agricoles (tiges de mil, enveloppes de maïs, coques d’arachide, tiges d’oseilles, feuilles mortes, herbes, etc.) qui sont accessibles à toutes les couches sociales. Les 7 étapes qui constituent le processus de la production du charbon écologique depuis la collecte des déchets ménagers jusqu’au séchage et au conditionnement ont été expliquées aux femmes bénéficiaires qui ont par la même occasion mis en pratique la formation reçue.
Le charbon écologique offre des avantages environnementaux en réduisant la déforestation et les émissions de gaz à effet de serre, tout en favorisant l’assainissement urbain grâce à la collecte des déchets. Sur le plan économique, il génère des revenus à toutes les étapes de sa production et coûte moins cher que le charbon ordinaire. Socialement, il constitue une opportunité entrepreneuriale pour les bénéficiaires. C’est ce qui a prévalu au consortium de la proposer comme AGR.
En rappel, ce projet du consortium est financé par le Fonds Canadien d’Initiatives Locales (FCIL).
#Mines_Actu_Burkina
