Le réalisateur burkinabè Michel Zongo a remporté le Prix spécial IAMGOLD Essakane SA de la 29e édition du FESPACO avec son film documentaire « L’homme qui plante les baobabs ». C’était a l’occasion de la cérémonie de remise des prix spéciaux de la biennale du cinéma africain, tenue le 28 février 2025 à Ouagadougou.
C’est la Directrice des affaires corporatives d’IAMGOLD Essakane SA, Blandine Kaboré qui a procédé à la remise du prix au réalisateur. Il est composé d’un trophée et d’une somme de 5 millions FCFA.
« L’homme qui plante des baobabs » met en lumière le parcours de El Hadj Salifou Ouédraogo, un octogénaire qui a planté 4 600 baobabs en cinquante ans dans la zone de Solenzo, contribuant ainsi à la lutte contre la désertification. Dans ce film, Michel Zongo donne la parole aux acteurs du terroir. Toutes les communautés locales, hommes, femmes et enfants ont adhérer au projet du vieux Salifou.
La Directrice des affaires corporatives d’IAMGOLD Essakane SA, Blandine Kaboré s’est réjouie de la pertinence de la thématique de cette l’œuvre cinématographique. Il s’agit de la protection de l’environnement, un axe majeur de la politique de Essakane qui est de réduire son empreinte environnementale à travers une approche de réhabilitation progressive sur son site.
Quant à la qualité du film, elle n’est plus à démontrer, selon elle. Notons qu’en plus du prix spécial d’IAMGOLD Essakane SA, ce même film a remporté trois autres prix spéciaux ce jour.
Le lauréat a exprimé sa reconnaissance à la société minière pour cette distinction. Il s’est réjoui que le message de son œuvre qui est de préserver l’environnement ait pu toucher des entreprises comme Essakane.
Ce tout premier prix d’IAMGOLD Essakane SA au FESPACO récompense le meilleur documentaire long métrage traitant des problématiques environnementales au Sahel. Une dizaine de film abordant le même thème était en compétition.
Il est remis par un jury de cinq personnalités burkinabè et étrangère reconnues pour leur engagement en faveur de la culture. Le jury est présidé par l’ancien ministre de la culture Abdoul Karim Sango.
PB
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