À l’ombre des grandes compagnies multinationales et loin des projecteurs occidentaux, une transformation est en marche dans le secteur minier africain. Portée par une femme au charisme et à la vision percutante, Maryse Sédogo/ Traoré, le Service de Forage Aurora (AURORA DRILLING) s’impose, moins de deux ans après sa création, comme un acteur majeur du forage minier, résolument tourné vers l’Afrique, enraciné dans son territoire.

Dans un marché dominé depuis des décennies par les majors canadiens, australiens et sud-africains, la montée en puissance duService de Forage Aurora est bien plus qu’un simple parcours entrepreneurial. Une affirmation de souveraineté technique, économique, mais aussi symbolique. Créée en 2023 sur les cendres des actifs ouest-africains du géant canadien Forage Orbit Garant Inc, AURORA ne se contente pas d’en hériter les équipements, les expertises techniques et les leçons apprises : elle les dépasse. Elle les africanise.
Installée stratégiquement à Ouaga 2000, non loin des centres de décision, AURORA livre aujourd’hui, avec rigueur et technicité, tous les grands types de forages miniers –Circulation Inverse (RC), Contrôle de la teneur en Grade (GC), forage au diamant (DD), air core (AC), roto-percussion (RAB… –à des clients majeurs de prestige tels que le groupe Endeavour Mining ou Nord goldmais aussi à des clients en pleine croissance. Mieux, elle articule ses prestations autour d’une exigence de qualité, de précision des données géotechniques, et d’innovation continue, avec une force tranquille qui impressionne jusqu’aux investisseurs les plus avertis.

Mais ce qui fait la singularité de AURORA, c’est sa philosophie managériale et humaine. En fondant l’Académie Aurora, l’entreprise s’est dotée d’un creuset d’excellence destiné à former des dizaines de jeunes professionnels burkinabè, dans tous les métiers du forage, mais aussi en logistique, sécurité, mécanique, ou finance. Ici, on ne parle pas seulement d’employabilité. On parle de transmission, de maîtrise, de réappropriation du secteur minier par les Africains eux-mêmes. Et cela change tout.
Sous la direction opérationnelle des vétérans Donald Gosselin, Sita Sanfo et Dixon Williams, cumulant à eux trois plus de 70 années d’expérience en Afrique de l’Ouest, AURORA tisse aussi une toile de savoir-faire qui rayonne au-delà des frontières. Sur le terrain, ses équipes repoussent quotidiennement les limites de la terre pour extraire, cartographier, analyser avec une rigueur scientifique saluée par tous ses partenaires.
Mais Maryse Sédogo Traoré, elle, voit plus loin. Elle parle d’impact, d’ancrage social, d’autonomisation des femmes, d’éducation, de santé et nutrition, et de responsabilité environnementale. Chez elle, la performance technique ne se conçoit pas sans justice sociale. Inspirée par la pensée de Joseph Ki-Zerbo, elle défend un développement “clé en tête”, enraciné dans les capacités des femmes et des hommes du continent. Un modèle qui allie résultats opérationnels, respect des normes internationales et engagement pour un futur durable.

À ce jour, AURORA emploie plus de 106 personnes, dont 19 femmes et 10 stagiaires, et se positionne comme un catalyseur de talents, un levier d’inclusion, un acteur de transformation. Comme le dit Mme Flora Wanga Zongo, jeune secrétaire comptable recrutée à la suite d’un stage, « AURORA est bien plus qu’une entreprise. C’est une école de vie, un accélérateur d’avenir. »
Dans un monde où les ressources minières deviennent des enjeux géostratégiques, le Service de Forage AURORA s’impose comme une force africaine crédible, résiliente, et exemplaire. Et si, à l’image de cette entreprise, l’Afrique minière reprenait demain en main son propre destin.
Arnauld W. YENGO MAMBOU
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