- 13,365 tonnes d’or industriel produit au 1er trimestre 2025 contre 13,667 tonnes d’or un an plutôt
- Soit une baisse de 2,2% par rapport à la même période un an plus tôt
- Le prix de l’or : 2 981,7 dollars US l’once en mars 2025
- Il était de 2 862,0 dollars US l’once au premier trimestre 2025,
- En hausse de 7,5% sur un trimestre plutôt et de 38% sur un an
Entre janvier et mars 2025, la production industrielle d’or s’est établie à 13,365 tonnes. Une production qui marque une baisse de 2,2% par rapport à la même période un an plus tôt où la production était de 13,667 tonnes d’or. Selon la Direction générale de l’Économie et de la Planification (DGEP) qui donne cette information, la production du seul mois de mars 2025 se situe à 4,195 tonnes contre 4,544 tonnes en mars 2024, représentant une baisse de 7,7%. « Pour une prévision de production de 55,688 tonnes pour 2025, le taux de réalisation à fin mars 2025 est de 24% », selon le DGEP.
La légère baisse de la production est compensée par un bon prix de vente de l’or sur le marché international. En effet, le cours de l’once d’or enregistre son troisième mois de hausse successif en mars 2025. Selon les chiffres de la BCEAO qui ont été repris par la DGEP, le cours a atteint 2 981,7 dollars US l’once au mois de mars 2025, en progression de 2,9% au mois précédent. Au premier trimestre 2025, l’or a été vendu en moyenne à 2 862,0 dollars US l’once, en hausse de 7,5% sur un trimestre plutôt et de 38,0% sur un an. « L’envolée du cours de l’or s’expliquerait, notamment par la persistance des tensions géopolitiques et commerciales qui conforte l’or dans son rôle de valeur refuge », selon la DGEP.
L’or se vend en dollars. En mars 2025, le dollar US s’est déprécié de 3,6% pour s’établir à 607 FCFA. Au premier trimestre 2025, le cours du dollar s’est établi à 623,5 FCFA, enregistrant une hausse de 1,4% par rapport au trimestre précédent et de 3,2% par rapport au premier trimestre 2025. Malgré cette baisse récente, le dollar américain conserve une légère appréciation sur un an, traduisant le maintenant une stabilité relative sur la période annuelle. La dépréciation pourrait être attribuée, notamment à une volatilité accrue des marchés des devises due aux incertitudes économiques et politiques, telles que les politiques tarifaires américaines.
Elie KABORE
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