L’Association des femmes du secteur minier du Burkina (AFEMIB) organise les 8 et 9 juillet 2025, un atelier de renforcement de capacités afin d’outiller 30 femmes sur le processus d’acquisition des marchés de fournitures des biens et services dans le secteur extractif. L’activité a été soutenue par Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM) et vise une meilleure connaissance des textes qui encadrent la fourniture locale et des attentes des mines en termes de besoins d’approvisionnement.
Rachel Yé/Sawadogo, responsable à l’organisation et à la formation de l’Association des femmes du secteur minier du Burkina (AFEMIB) a indiqué qu’au-delà de l’objectif de cet atelier qui est d’amener ces femmes à pouvoir être des actrices du développement local et des actrices de la fourniture de biens et de services aux mines, cet atelier a été une plateforme de sensibilisation des femmes sur le contenu local et la bourse des achats locaux. Les participantes avaient des profils variés dont : « Des femmes entrepreneuses, des membres de coopératives qui interviennent déjà dans le secteur minier et bien d’autres », selon Rachel Yé/Sawadogo.
Du contenu de ses 48 heures, les participantes ont été outillées principalement sur les textes juridiques en matière de contenu local. Les échanges ont aussi porté sur les besoins d’approvisionnement des mines et les attentes des mines par rapport aux prestations des femmes.
En rappel, l’AFEMIB, dans le cadre de ses activités, a mis en place 20 coopératives dont certaines coopératives dans le traitement des minerais, d’autres dans les métiers qui accompagnent la production minière comme le maraîchage, l’agroalimentaire et bien d’autres secteurs. Ces femmes ont besoin d’être sensibilisées sur le processus des achats dans les mines afin de pouvoir écouler leur production.
Rachel Yé/Sawadogo d’informer qu’à terme, un total de 180 femmes de 6 communes (dont 5 communes minières) qui seront outillées sur la thématique. Mais l’AFEMIB compte bien poursuivre le processus avec des accompagnements après les ateliers. « Nous sommes dans la dynamique et nous espérons pouvoir aller jusqu’à la fin du processus. Nous avons le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM) qui nous accompagne », a-t-elle conclu
Pour sa part, le coordonnateur du Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), Moïse Ouédraogo, note que cet atelier de l’AFEMIB est en droite ligne avec les objectifs du projet notamment faire en sorte que les ressources tirées des mines puissent profiter à l’ensemble de la population. « C’est une opportunité qui est offerte par l’AFEMIB de pouvoir faire en sorte que les femmes participent à nos activités parce que le PARGFM est un projet du gouvernement burkinabé qui vise à ce que les ressources tirées des mines puissent profiter à l’ensemble de la population. », fait il savoir. De ses mots, suite au constat de la faible implication des femmes dans les emplois des mines, le PARGFM estime qu’il est important que les femmes puissent avoir toute les informations afin de prendre les dispositions pour aller compétir et donner aux sociétés minières ce qu’elles souhaitent. Le PARGFM attend de cet atelier que les femmes s’intéressent au secteur minier de manière générale.
Tiba Kassamse OUERAOGO
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