Dans le cadre de la Responsabilité sociétale de l’entreprise, la Société nationale Burkinabé d’Hydrocarbures (SONABHY) a remis, ce samedi 18 octobre 2025, des vivres à 500 ex-exploitants de la Carrière de granite de Pissy. En plus de ce don, la société a initié des formations à l’endroit de ces ex-exploitants pour leur réinsertion sociale.
Ce sont 500 sacs de 50 kg de riz et 500 sacs de 5 kg de spaghetti, la quantité de don offert par la Société Nationale Burkinabé d’Hydrocarbures (SONABHY) aux 500 ex-exploitants de la Carrière de granite de Pissy.
Selon Safietou Kinda, chef de service du suivi de la réhabilitation du site des carrières au Ministère de l’Énergie, des Mines et des Carrières, l’activité artisanale sur la Carrière de granite de Pissy, bien que source de revenus pour beaucoup, n’était pas viable sur le long terme. « Il faut dire que la carrière artisanale ici était illégale pour des raisons de sécurité et environnementales », a-t-elle rappelé. Face à ce constat, la décision a été prise de fermer le site. Mais cette fermeture n’était pas une fin en soi. « Il leur a été demandé de trouver une autre activité pour pouvoir arriver à s’en sortir », a précisé Safietou Kinda.
C’est là qu’intervient la SONABHY, dont l’engagement va bien au-delà d’un simple soutien ponctuel. « Nous avons eu un lot d’activités qu’ils ont tenue qui ont permis aux ex-exploitants de pouvoir se réinsérer dans la société pour avoir une autre activité plus rémunératrice », a salué Mme Kinda.
Le programme mis en place par la SONABHY pour soutenir les ex-exploitants est structuré. Moumouni Tapsoba, Président du comité des activités de réinsertion de la carrière de Pissy, en détaille les mécanismes. « Nous sommes à notre 2e don de soutien social. La première a eu lieu l’an passé. Le soutien est basé sur 2 axes : le soutien social et les formations professionnalisantes », a-t-il expliqué. En effet, la nationale d’hydrocarbure a offert une formation, conçue pour s’adapter aux aspirations et aux capacités de chacun des ex-exploitants, en électricité bâtiment, plomberie, carrelage, tissage, teinture, maraîchage, pisciculture… Autant de portes ouvertes sur de nouveaux métiers.
Le don de vivres, constitué de sacs de riz et de sacs de spaghetti, quant à lui, constitue un filet de sécurité essentiel. Une aide concrète qui bénéficie directement à 500 personnes, dont 300 femmes et 200 hommes, leur permettant de traverser plus sereinement la période de transition vers leurs nouvelles activités.
Les véritables mesures du succès de cette initiative se lisaient sur les visages des bénéficiaires. En effet, Florence Bouda n’a pas caché sa gratitude. « Je suis très fier et contente de la SONABHY. Nous leur remercions pour l’aide, pour le regard qu’ils ont porté sur notre situation », a-t-elle confié, saluant la perche tendue par la société. « La SONABHY m’a aidé à me former en poissonnerie. C’est une très bonne formation qui me permettra de me réinsérer dans la société », a poursuivi Mme Bouda.
Aboubakar Lamizana, ancien employé de la carrière, abonde dans son sens. Pour lui, le soutien est à la fois matériel et moral. « Ce don est très nécessaire. Ce don nous fait du bien. Ça fait du bien à tout le monde. Ça nous va droit au cœur », a-t-il relevé. Lui a choisi la voie du maraîchage.
En rappel, située en plein cœur de la ville de Ouagadougou, la carrière de granite de Pissy était en activité depuis 2006. Elle a fait l’objet de fermeture.
Pierre Balma
#Mines_Actu_Burkina
